ENTRE-NOUS #98 : Services techniques : Réagir pendant la crise et agir pour anticiper l’après !

Les Services techniques est l’un des poumons de notre service public municipal. De la réorganisation des écoles à l’entretien des rues, en passant par l’achat des masques, ses agents ont été sur tous les fronts.

Il paraît que c’est dans l’épreuve que les hommes se révèlent. C’est aussi dans l’épreuve que certains services au public se révèlent indispensables. Nos services techniques ont été de toutes les opérations de maintenance, d’entretien et c’est aussi grâce à leur anticipation que nos collègues n’ont jamais manqué de gants, masques ou gel hydroalcoolique et qu’ils peuvent aujourd’hui accueillir le public dans les meilleures conditions possibles.

Denis DRAPPIER, Directeur général des Services Techniques :

« Dès le confinement, il a fallu se mettre en ordre de bataille avec tous les chefs de service de mon secteur. La première chose a été d’équiper le personnel-ressource pour télétravailler. Rapidement, nous nous sommes mis à l’œuvre pour offrir un service minimum aux Génovéfains comme le nettoyage des rues par exemple, avec toujours en ligne de mire la sécurité de nos agents. D’ailleurs, le maire nous a enjoint d’appeler régulièrement tous nos collègues sans exception pour prendre des nouvelles de leur santé. Peu à peu, nous avons étendu le service minimum et en avons profité pour rattraper certains travaux dans les écoles désertes. Dans le même temps, un protocole sanitaire provisoire a été mis en œuvre afin de garantir la sécurité de nos agents qui recommençaient petit à petit, et en alternance, la tonte des espaces verts, le désherbage et le ramassage des encombrants sauvages. Et dès le 14 avril, nos collègues du bâtiment ont lancé la fabrication d’une quarantaine de parois en plexiglas pour anticiper la réouverture de l’accueil du public. »

Si les gymnases, stades ou écoles sont fermés, il faut tout de même surveiller les réseaux d’eau potable et les ballons d’eau chaude pour éviter la salmonelle et garder un œil sur le matériel. Le service ne s’est jamais vraiment arrêté puisqu’un suivi permanent a été mis en place pour les agents, savoir qui était en arrêt maladie, en garde d’enfants, en télétravail et délivrer les autorisations de déplacements. Des entreprises extérieures indispensables à la sécurité des bâtiments devaient être accueillies comme celles qui gèrent les alarmes incendies.

Du côté du magasin, c’était l’effervescence, comme nous l’explique Frédéric Chrétien, son responsable :

« Dès le vendredi 13 mars, on a lancé des commandes de masques chirurgicaux et de gel. Nous avons de bonnes relations avec nos fournisseurs traditionnels ce qui nous a permis d’agir vite pour être servi rapidement avec un coût maitrisé. Il a fallu rester attentif tout le temps du confinement et suivre, voire anticiper, les différentes versions des protocoles sanitaires pour ne pas être en rupture de stock et permettre aux écoles de rouvrir dans de bonnes conditions et à nos collègues de travailler en toute sécurité. C’est un exercice pesant mais valorisant. On travaille pour les « mômes » de la ville et je suis fier du boulot accompli en apportant ma pierre à l’édifice. »

Ce sentiment d’avoir surmonté une crise inédite est partagé par Denis DRAPPIER : « C’est vrai qu’on est une ville bien à part ! La majorité des agents étaient dans la démarche de revenir vite et de participer au mieux à la reprise du service public génovéfain. La complexité des protocoles sanitaires, les réunions en visio-conférences tardives, les réponses à apporter dans l’urgence, la gestion des commandes en rupture de stocks, les allers-retours entre l’Education nationale et nos services pour répondre au mieux aux exigences du protocole sanitaire des écoles, etc… tout cela était épuisant mais passionnant car nous avons appris beaucoup de choses. Nous avons été confortés dans la qualité de notre personnel, de sa capacité d’adaptation, de sa réactivité et aussi de sa débrouillardise. Les réunions de crise étaient quotidiennes et nous avons encore constaté que la disponibilité était dans l’ADN de nos agents, et je le dis sans aucune flatterie ni démagogie ».

Chacun à sa place connaît son job et le fait avec l’esprit du bien commun. Une autre preuve ? Depuis la reprise, de nombreux agents dans l’impossibilité d’assurer leur mission vont aider d’autres services. Et Frédéric ne dit pas autre chose : « Nous nous sommes découverts à travers cette crise. On s’est serré les coudes et on a répondu présent pour la population ».

C’est bien là l’essentiel !

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